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édito du 2 février 2025

Publié le 31 janvier 2025

Présentation du Seigneur au Temple
DEVENONS DES SAINTS
« Vous le savez, ma Mère, j’ai toujours désiré d’être une sainte, mais hélas ! j’ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints, qu’il y a entre eux et moi la même
différence qui existe entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé sous les pieds des passants ; au lieu de me décourager, je me suis dit : le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables, je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté ; me grandir, c’est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections ; mais je veux chercher le moyen d’aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle. Nous sommes dans un siècle d’inventions maintenant ce n’est plus la peine de gravir les marches d’un escalier, chez les riches un ascenseur le remplace avantageusement. Moi je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m’élever jusqu’à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. Alors j’ai recherché dans les livres saints l’indication de l’ascenseur, objet de mon désir et j’ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Éternelle :
Si quelqu’un est TOUT PETIT qu’il vienne à moi » .
Alors je suis venue, devinant que j’avais trouvé ce que je cherchais et voulant savoir, ô mon Dieu ! ce que vous feriez au tout petit qui répondrait à votre appel j’ai continué mes recherches et voici ce que j’ai trouvé : « Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux ! » Ah ! jamais paroles plus tendres, plus
mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l’ascenseur qui doit m’élever jusqu’au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n’ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. O mon Dieu, vous avez dépassé mon attente et moi je veux « chanter vos miséricordes. (Ps 89,2) » (Ms C, 3r)
« Vous me faites penser au tout petit enfant qui commence à se tenir debout, mais ne sait pas encore marcher. Voulant absolument atteindre le haut d’un escalier pour retrouver sa maman, il lève son petit pied afin de monter la première marche. Peine inutile! il retombe toujours sans pouvoir avancer. Eh bien, consentez à être ce petit enfant; par la pratique de toutes les vertus, levez toujours votre petit pied pour gravir l’escalier de la sainteté. Vous n’arriverez même pas à monter la première marche, mais le bon Dieu ne demande de vous que la bonne volonté. Du haut de cet escalier, il vous regarde avec amour. Bientôt, vaincu par vos efforts inutiles, il descendra lui-même, et, vous prenant dans ses bras, vous emportera pour toujours dans son Royaume où vous ne le quitterez plus. Mais si vous cessez de lever votre petit pied, il vous laissera longtemps sur la terre. » (CRM 84-85)

Sainte Thérèse de Lisieux     www.carmel.asso.fr/Une-petite-voie-bien-droite.

La prière fervente d’un homme juste  possède une singulière puissance (Jacques 5.16)

Je suis persuadée que la prière est un des privilèges de cette vie que nous exploitons le moins. Penser que nous pouvons apporter nos besoins, nos soucis et nos craintes à Dieu est presque trop beau pour être vrai. Si nous étions vraiment conscients de la puissance de la prière, nous passerions davantage de temps à parler à Dieu et moins à essayer de régler nos problèmes par nous-mêmes.

Dieu n’exige pas que vos prières soient parfaites ou que vous prononciez les mots appropriés de la manière qui convient. Souvenez-vous que vous avez un Père céleste qui vous aime et vous accepte tel que vous êtes. Tout ce qu’il demande, c’est que vos prières soient sincères, qu’elles viennent du cœur.

Une prière qui vient du cœur est efficace.

Vos prières n’ont pas besoin d’être longues ou bruyantes. La clé d’une prière efficace est la sincérité. Les prières que Dieu écoute sont des prières pleines de passion, dans lesquelles vous mettez tout votre cœur. Il est temps que vous croyiez à la puissance de la prière simple, passionnée. Si vous désirez ou avez besoin de quoi que ce soit… priez !    

lapenseedujour.topchretien.com/la-puissance-de-la-priere-fervente-1/

La confiance en Dieu, clef du succès de sa vie

Dans notre monde très organisé, la part de l’imprévu se réduit à peau de chagrin : les vacances d’été sont planifiées dès janvier, l’école des enfants choisie avant qu’ils ne marchent et les bébés pesés et mesurés in utero ! Vacciné, tracé, géolocalisé, en réseau, en lien, rien ni personne ne doit échapper à notre volonté de contrôle. Les prouesses de la technique ont conféré à l’homme des pouvoirs grandissants, le laissant tout penaud devant l’inattendu.  Méfions-nous de cette volonté de toute-puissance, qui fait peser sur nos épaules le poids de nos vies.  Quel orgueil que de s’imaginer l’espace d’un instant aux manettes de son existence ! Sur le plan spirituel, c’est avoir relégué Dieu à la portion congrue. Quelle paix obtiendrions-nous pourtant à remettre la divine providence à sa place, origine et but de toute vie ! Dieu a besoin que nous Lui fassions de la place, que nous Le désirions, pour nous répondre. Dans son message de carême de 2014, le pape François nous invitait à accepter nos pauvretés, lieu de la puissance de Dieu : « Si nous estimons ne pas avoir besoin de Dieu, qui nous tend la main à travers le Christ, carnous pensons nous suffire à nous-mêmes, nous nous engageons sur la voie de l’échec ». Le père Raniero Cantalamessa comparait nos vies à celles des Apôtres pris dans la tempête : si nous n’avons pas fait monter le Christ sur notre barque, nous sommes perdus. Comme Jacques et Jean interpellant Dieu en lui disant : « Seigneur, nous sommes perdus, cela ne Te fait rien ? », nous accueillons souvent les accidents de nos vies comme des injustices. Aux Apôtres paniqués, le Seigneur répond : « Pourquoi avoir peur, comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi ? »         

 Posons à notre tour un acte de foi en Dieu en acceptant de ne pas tout comprendre tout de suite. Faisons confiance à celui auquel « même le vent et la mer obéissent »

 Comme les disciples dans l’Évangile de Marc, prenons Jésus dans la petite barque de nos vies. Prendre le Christ, c’est garder la foi en celui qui peut tout. Sa force nous permettra d’affronter toutes les tempêtes, de combattre tous les vents mauvais et, avec Lui, d’atteindre l’autre rive. Et n’oublions pas les paroles du pape François prononcées en janvier 2014 :

« La confiance en Dieu est la clef du succès de la vie, car Il ne déçoit jamais, jamais ».  fr.aleteia.org/cp1/2020/12/05

    

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