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édito du 17 mars 2024

Publié le 16 mars 2024

5ème Dimanche du Carême

L’ignorance de l’Écriture,

C’est l’ignorance du Christ Je désire encore une fois exhorter le Peuple de Dieu tout entier, les Pasteurs, les personnes consacrées et les laïcs à s’engager pour devenir toujours plus familiers des Écritures Saintes. Nous ne devons jamais oublier qu’à la base de toute spiritualité chrétienne authentique et vivante, se trouve la Parole de Dieu annoncée, écoutée, célébrée et méditée dans l’Église. Cette intensification de la relation avec la Parole divine se réalisera avec d’autant plus d’élan que nous serons davantage conscients de nous trouver, dans l’Écriture comme dans la Tradition vivante de l’Église, face à la Parole définitive de Dieu sur le monde et sur l’histoire. En considérant l’Église comme « la demeure de la Parole », on doit avant tout prêter attention à la sainte Liturgie. C’est vraiment le lieu privilégié où Dieu nous parle dans notre vie actuelle, où il parle aujourd’hui à son peuple qui écoute et qui répond. Chaque action liturgique est par nature nourrie par les Saintes Écritures. Comme l’affirme la Constitution Sacrosanctum Concilium, « dans la célébration de la liturgie, la Sainte Écriture est de la plus grande importance. C’est d’elle que sont tirés les textes qui sont lus et qui sont expliqués dans l’homélie, ainsi que les psaumes qui sont chantés, et c’est sous son inspiration et sous son impulsion que les prières, les oraisons et les hymnes liturgiques ont pris naissance et c’est d’elle que les actions et les symboles reçoivent leur signification ». Mieux encore, on doit dire que c’est le Christ lui-même qui « est là présent dans sa parole, puisque lui-même parle pendant que sont lues dans l’Église les Saintes Écritures ». En effet, « la célébration liturgique devient elle-même une proclamation continue, pleine et efficace de la Parole de Dieu. C’est pourquoi, la Parole de Dieu, assidûment proclamée dans la liturgie est toujours vivante et efficace par la puissance de l’Esprit Saint, et manifeste l’amour agissant du Père qui ne cesse jamais d’agir pour tous les hommes ». L’Église a toujours été consciente que durant l’action liturgique, la Parole de Dieu est accompagnée par l’action intime de l’Esprit Saint qui la rend efficace dans les cœurs des fidèles. En fait, c’est grâce au Paraclet que « la Parole de Dieu devient le fondement de l’action liturgique, la règle et le support de toute la vie ». Que chacune de nos journées soit donc modelée par la rencontre renouvelée du Christ, le Verbe du Père fait chair : Il est à l’origine et à la fin et « tout subsiste en lui » (Col 1, 17). Faisons silence pour écouter la Parole du Seigneur et pour la méditer, afin que, par l’action efficace de l’Esprit Saint, elle continue à demeurer, à vivre et à nous parler tous les jours de notre vie.Benoît XVI Verbum Domini 30.09.2010

                            Faîtes le quand même                                            

Les gens sont souvent déraisonnables, illogiques et centrés sur eux-mêmes, Pardonne les quand même…
Si tu es gentil, les gens peuvent t’accuser d’être égoïste et d’avoir des arrières pensées,Sois gentil quand même…
Si tu réussis, tu trouveras des faux amis et des vrais ennemis,Réussis quand même…
Si tu es honnête et franc, il se peut que les gens abusent de toi, Sois honnête et franc quand même… Ce que tu as mis des années à construire, quelqu’un pourrait le détruire en une nuit,
Construis quand même…
Si tu trouves la sérénité et la joie, ils pourraient être jaloux, Sois heureux quand même… Le bien que tu fais aujourd’hui, les gens l’auront souvent oublié demain,
Fais le bien quand même… Donne au monde le meilleur que tu as, et il se pourrait que cela ne soit jamais assez, Donne au monde le meilleur que tu as quand même…
Tu vois, en faisant une analyse finale, c’est une histoire entre toi et Dieu,
cela n’a jamais été entre eux et toi. (Sainte Térésa de Calcutta)

Je te portais
Comme je marchais sur la plage au soir de ma vie, je me suis retourné,
Et j’ai vu sur le sable l’empreinte de mes pas.
Chaque pas était un jour de ma vie et ils étaient tous là,
Je les ai tous comptés et reconnus…
Du plus loin que j’ai vu, à coté de mes traces S’imprégnait une trace jumelle,
C’étaient les pas de Dieu qui marchait côte à côte,
Comme il me l’avait promis tout au long de ma vie ;
Et comme je regardais ce long ruban de nos traces parallèles,
Il me sembla voir qu’à certains endroits
il se rétrécissait et que seule une empreinte se lisait sur le sable.
C’était l’empreinte des jours les plus noirs, ces jours de larmes et de deuil,
lorsque l’on se sent souvent très seul et abandonné ;
Jours d’angoisse et de mauvais vouloir aussi ; jour d’épreuves et de doute.
Jours intenables…jour où moi aussi j’avais été intenable.
Alors, me tournant vers le Seigneur, j’osai lui faire des reproches :
« Tu nous as pourtant promis d’être avec nous tous les jours !
Seigneur où étais-tu lorsque j’ai tant pleuré ?
Pourquoi ne marchais-tu pas à mes cotés ? » Et le Seigneur m’a répondu :« Mon enfant bien aimé, les jours où tu ne vois qu’une trace sur le sable, ce sont les jours où je te portais. » (Barros, poète brésilien)


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