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édito du 7 avril 2024

Publié le 6 avril 2024

2 ème Dimanche de Pâques

Sur les chemins de notre humanité sauvée, le Ressuscité se donne à reconnaître…
Il nous dit : « La paix soit avec vous ! »
En cette grande cinquantaine nous lisons les Actes de Apôtres et l’évangile de Jean ; de dimanche en dimanche, nous est donné tout ce dont l’église a besoin pour vivre, et d’abord la foi en la résurrection. Les disciples avaient tous, mis à part Jean, abandonné Jésus au moment de la Passion, les apparitions du Ressuscité sont comme un pardon donné, il vient vers eux, ne leur fait aucun reproche, et même les nomme frères (Jean 20, 17). Le groupe des disciples n’était pas totalement uniforme. Thomas s’est absenté, nous ne savons pas pourquoi ; comme nous, il apprend la résurrection par le témoignage des disciples. Il n’est pas convaincu mais ne quitte pas pour autant le groupe, ceux qui croient et ceux qui doutent partagent alors le même toit. Dans nos communautés chrétiennes l’unanimité n’est pas totale, le doute a sa place.
Le Ressuscité est dans un état nouveau, il entre alors que toutes les portes sont verrouillées mais c’est bien lui, c’est le même, il porte les marques de la Passion. L’insistance de Thomas nous permet d’avoir une nouvelle béatitude : Heureux ceux qui croient sans avoir vu. Nous sommes de ceux-là, nous croyons sur parole ceux qui ont fait l’expérience de la résurrection et qui nous ont transmis cette bonne nouvelle.
Pour Jean, c’est au soir de Pâques que Jésus transmet l’Esprit à ses disciples. Il y a là pour nous un rappel : Pâques, Ascension et Pentecôte sont la célébration du même mystère sous des facettes différentes. Paul VI , revenant aux pratiques de l’Église ancienne a voulu souligner l’unité du temps pascal, l’unité de cette cinquantaine qui, dans les premiers siècles, était vue comme un unique grand dimanche. Pour souligner cette unité, Paul VI ne parle pas de « dimanches après Pâques », mais de « dimanches de Pâques ». La cinquantaine est un tout qui succède à la quarantaine du Carême. Après la préparation, voici les cinquante jours de joie ou l’on ne jeûne pas car le Seigneur s’est levé d’entre les morts disaient Tertullien et, ensuite, le concile de Nicée.


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