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Les sacrements

Le sacrement de baptême


« Avec la Résurrection, quelque chose d’absolument nouveau se produit : nous devenons enfants de Dieu, et cela se réalise dans le baptême, par l’action de l’Esprit Saint. C’est le plus grand don que nous recevons du Mystère pascal de Jésus. » Pape François – Catéchèse du 10 avril 2013

Que veut dire BAPTÊME ?

Le mot « baptême » vient du grec et signifie « plonger ». Le baptême, en nous plongeant dans la mort et la résurrection avec le Christ, nous introduit à la vie nouvelle qui est celle du Christ : il invite les chrétiens à mourir au péché avec le Christ, pour commencer à vivre de sa vie de ressuscité.

Le signe de l’eau est ici très important. Il rappelle bien sûr le baptême de Jésus par Jean-Baptiste dans le Jourdain, mais aussi le passage de Jésus de la mort à la vie éternelle, le matin de Pâques. C’est pourquoi beaucoup de baptêmes ont lieu la veille au soir et le jour même de Pâques.

En versant l’eau, l’évêque, le prêtre ou le diacre qui célèbre le baptême prononce cette phrase :


« Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ! »
Recevoir le baptême, c’est donc devenir chrétien, membre de l’Église.

 

Le baptême, à quel âge ?

Le baptême est proposé à tout âge, mais il est souvent pratiqué dans les mois qui suivent la naissance. Ce baptême des bébés marque que Dieu est toujours celui qui aime le premier. Avant même que l’on puisse lui répondre, il invite à partager sa vie. En demandant le sacrement de baptême pour leur enfant, les parents s’engagent à aider celui-ci à grandir dans la foi.

 

Parrain, marraine, qui choisir ?

Chaque baptisé est accompagné par un « parrain » ou une « marraine », ou les deux à la fois, eux-mêmes baptisés ; lesquels s’engagent à accompagner ce nouveau chrétien durant les différentes étapes de la vie chrétienne.
Baptême des petits enfants

Il est nécessaire de prendre contact avec la paroisse plusieurs mois avant la date souhaitée (environ 3 mois). Une préparation sera proposée.
Baptême des enfants et des jeunes

Si un enfant n’est pas baptisé petit (avant l’âge de 3 ans), le baptême pourra être préparé et célébré dans le temps de la catéchèse, ou en aumônerie pour les jeunes.
Baptême des adultes

Le baptême peut aussi être demandé par des adultes.

Pour demander un baptême, adressez-vous au père Joseph BATWARE :

Presbytère – 20 rue Saint Romain 33390 BLAYE – 05-57-42-23-37 ou 06-33-66-79-68

« Le Baptême est le plus beau et le plus magnifique des dons de Dieu… Nous l’appelons don, grâce, onction, illumination, vêtement d’incorruptibilité, bain de régénération, sceau, et tout ce qu’il y a de plus précieux. Don, parce qu’il est conféré à ceux qui n’apportent rien ; grâce, parce qu’il est donné même à des coupables ; Baptême, parce que le péché est enseveli dans l’eau ; onction, parce qu’il est sacré et royal (tels sont ceux qui sont oints) ; illumination, parce qu’il est lumière éclatante ; vêtement, parce qu’il voile notre honte ; bain, parce qu’il lave ; sceau, parce qu’il nous garde et qu’il est le signe de la seigneurie de Dieu. »

(S. Grégoire de Naziance, or. 40, 3-4 : PG 36, 361C)

 

Le baptême est le sacrement sur lequel se fonde notre foi elle-même et qui nous greffe comme des membres vivants dans le Christ et dans son Église.

Avec l’Eucharistie et la confirmation, il forme ce qu’on appelle l’« initiation chrétienne », qui constitue comme un unique grand événement sacramentel qui nous configure au Seigneur et fait de nous un signe vivant de sa présence et de son amour.

Mais une question peut naître en nous : le baptême est-il vraiment nécessaire pour vivre en chrétiens et suivre Jésus ? N’est-ce pas au fond un simple rite, un acte formel de l’Église pour donner un nom au petit garçon ou à la petite fille. C’est une question qui peut apparaître. Et à ce propos, ce qu’écrit l’apôtre Paul nous éclaire : « Ne le savez-vous donc pas : nous tous, qui avons été baptisés en Jésus Christ, c’est dans sa mort que nous avons été baptisés ? Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts » (Rm 6, 3-4). Ce n’est donc pas une formalité ! C’est un acte qui touche notre existence en profondeur. Un enfant baptisé ou un enfant non baptisé, ce n’est pas la même chose. Une personne baptisée ou une personne non baptisée, ce n’est pas la même chose. Avec le baptême, nous sommes plongés dans cette source intarissable de vie qui est la mort de Jésus, le plus grand acte d’amour de toute l’histoire ; et grâce à cet amour, nous pouvons vivre une vie nouvelle, n’étant plus en proie au mal, au péché et à la mort, mais dans la communion avec Dieu et avec nos frères.

2. Un grand nombre d’entre nous n’ont pas le moindre souvenir de la célébration de ce sacrement, et cela est normal, si nous avons été baptisés peu après notre naissance. J’ai posé cette question deux ou trois fois, ici, sur la place : que celui d’entre vous qui connaît la date de son baptême lève la main. Il est important de connaître le jour où j’ai été plongé précisément dans ce courant de salut de Jésus. Et je me permets de vous donner un conseil. Mais, plus qu’un conseil, un devoir pour aujourd’hui. Aujourd’hui, à la maison, cherchez, demandez la date de votre baptême et ainsi vous connaîtrez bien le si beau jour du baptême. Connaître la date de notre baptême signifie connaître une date heureuse. Mais le risque de ne pas la savoir est de perdre conscience du souvenir de ce que le Seigneur a fait en nous, la mémoire du don que nous avons reçu. Alors nous finissons par le considérer seulement comme un événement qui a eu lieu dans le passé — même pas par notre volonté, mais par celle de nos parents —, et qui pour cette raison n’a plus aucune incidence sur le présent. Nous devons réveiller la mémoire de notre baptême. En revanche, nous sommes appelés à vivre notre baptême chaque jour, comme la réalité actuelle de notre existence. Si nous réussissons à suivre Jésus et à rester dans l’Église, malgré nos limites, et avec nos fragilités et nos péchés, c’est précisément à cause du sacrement dans lequel nous sommes devenus de nouvelles créatures et nous avons été revêtus du Christ. C’est en vertu du baptême, en effet, que, libérés du péché originel, nous sommes greffés dans la relation de Jésus avec Dieu le Père; que nous sommes porteurs d’une espérance nouvelle, car le baptême nous donne cette espérance nouvelle : l’espérance d’aller sur la route du salut, toute la vie. Et cette espérance, rien ni personne ne peut l’éteindre, car l’espérance ne déçoit pas. Rappelez-vous : l’espérance dans le Seigneur ne déçoit jamais. C’est grâce au baptême que nous sommes capables de pardonner et d’aimer aussi ceux qui nous offensent et nous font du mal ; que nous réussissons à reconnaître chez les derniers et chez les pauvres la face du Seigneur qui nous rend visite et se fait proche. Le baptême nous aide à reconnaître sur le visage des personnes dans le besoin, chez ceux qui souffrent, également de notre prochain, la face de Jésus. Tout cela est possible grâce à la force du baptême !

3. Un dernier élément qui est important. Et je pose la question : une personne peut-elle se baptiser elle-même ? Personne ne peut se baptiser tout seul ! Personne. Nous pouvons le demander, le désirer, mais nous avons toujours besoin de quelqu’un qui nous confère ce sacrement au nom du Seigneur. Car le baptême est un don qui est accordé dans un contexte de sollicitude et de partage fraternel. Toujours dans l’histoire, l’un baptise l’autre, l’autre, l’autre… C’est une chaîne. Une chaîne de grâce. Mais je ne peux pas me baptiser tout seul : je dois demander le baptême à un autre. C’est un acte de fraternité, un acte de filiation à l’Église. Dans sa célébration du baptême, nous pouvons reconnaître les traits les plus authentiques de l’Église, qui comme une mère continue à engendrer de nouveaux enfants en Christ, dans la fécondité du Saint-Esprit.

Demandons alors de tout cœur au Seigneur de pouvoir toujours faire davantage l’expérience, dans la vie de chaque jour, de cette grâce que nous avons reçue avec le baptême. En nous rencontrant, nos frères peuvent rencontrer de véritable fils de Dieu, de véritables frères et sœurs de Jésus Christ, de véritables membres de l’Église. Et n’oubliez pas le devoir d’aujourd’hui : chercher, demander la date de votre baptême. Comme je connais la date de ma naissance, je dois aussi connaître la date de mon baptême, car c’est un jour de fête.

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