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Les 34 clochers

Bourg

Église saint Géronce de bourg


Datée du XIX ème siècle, l’église de Bourg sur Gironde a été consacrée en 1856 par le Cardinal Donnet archevêque de Bordeaux

Cette Eglise a plus de 160 ans,

Elle a été construite en 8 mois sous la responsabilité du Cardinal Donnet par Monsieur Lablé, architecte et Monsieur Bourdichon, entrepreneur.

-Le 25 Novembre 1856, jour de la Sainte Catherine, elle a été consacrée par Monseigneur le Cardinal Donnet archevêque de Bordeaux

-Elle est dédiée à Saint Géronce, fêté le 2 Juin.

C’est une église néo-gothique à 3 nefs et 6 travées, avec un chevet polygonal. Le clocher de base carrée, est édifié dans l’angle sud/est.

-En 1861, l’église est complété par un orgue remarquable dont les facteurs sont les bordelais : Georges Wenner et Jean-Jacob Giitty. ( voir fiche détaillée ci-jointe)

-En 1999, dépose de l’ancien autel, et positionnement du chœur actuel

-Récemment, en 2006 : sous l’égide de l’abbé Emeric de Rosiére : 2 grandes transformations :

– L’entreprise de taille de pierre de la Chaise Dieu en Haute Loire : Frangois Régis de Seissan de Marignan élabore le trés bel autel néo-gothique avec le concours d’ Henri Chaudron, maitre verrier à Garosse

– L’entreprise en lustrerie : Jean Charles Detallante, de Paris, réalise tous les luminaires en métal. Il a également réalisé ceux de la Basilique de Paray le Monial.

-18 Novembre 2006 Dédicace de ce nouvel autel et inauguration du chœur, réalisé dans l’esprit de la restauration liturgique suscitée et promue par le Concile.

-19 Novembre 2006 : 150éme anniversaire de la Dédicace de l’Eglise Saint Géronce de Bourg.

Autres entreprises

– Maison Chevillard d’Angers : Tabernacle, baptistaire et reliquaire

– Mme Véronique Debord de Tauriac : restauration de la statue de Notre Dame.

– M. Jean Pierre Sicaud de Pugnac : ambon, retable et iconostase.

– Capitaine Januard + : sculpture à l’avant de l’ambon

Le chemin de croix installé en 2022 est de Françis TREFFORT à Chalon-sur-Saône vers 1900

Avant la construction de cette Eglise, le culte était célébré au couvent des Récollets.

Cet édifice fermé pendant la révolution, était en très mauvais état pour une réouverture.

Aussi, l’église actuelle, plus grande, a été construite un peu plus à l’ouest par manque de place et orientée sud/nord contrairement à la tradition.

Saint Géronce :

Saint Géronce était un compagnon de Saint Clair, apôtre de l’Aquitaine.

Avec d’autres prédicateurs : Justin, Sever, Polycarpe, Jonas, Babyle…. ils arrivent à Lectoure dans Ie Gers au Premier siècle.

Saint Géronce fut la premier évêque d’Aire- sur- l’Adour; Ses reliques se trouvent à Bordeaux, église Sainte Eulalie, en face de l’hôpital Saint André)

Prêtres responsables de cette paroisse depuis le Concile Vatican II

1959-1972 : Abbé Jacques Meynieu

1972-1983 : Abbé Jacques Tillier

1983 : Abbé Camille Le Moing

1984-1999 : Abbé Bernard Meillon

1999-2006 : Abbé Emeric de Roziéres

2006-2012 : Abbé Yves Bouyges

2012-2016 : Abbé Alain Tuffraut

2016-2018 : Jumelage avec le secteur de Blaye :

Abbé Jean Christophe Slaiher : curé ; Abbé Thierry Gouze : vicaire ; Jean-Paul Grangeteau : diacre

2018 : Abbé Jean-Laurent Martin : curé, Père Patient Akakpo : vicaire ; Jean-Paul Grangeteau : diacre

2021 : Abbé Jean-Laurent Martin : curé, Père Jonas : vicaire ; Jean-Paul Grangeteau : diacre

2023 : Abbé Joseph Batware : curé, Francis Beck : vicaire et associée à Blaye dans la nouvelle paroisse Saint Vincent de Blaye et Bourg en 2024

SYMBOLIQUE DE L'AUTEL DE BOURG SUR GIRONDE

L’autel symbolise toujours le corps du Christ.

Cette symbolique est représentée ici de deux façons :

1) Le corps physique par les vitraux des côtés.

à gauche, l’Incarnation de Notre Seigneur par la Nativité (joie)
à droite, la Rédemption de Notre Seigneur par la descente de la croix (douleur)

2) Le corps mystique à travers la communion des saints. (Église militante, souffrante et triomphante)

– les petits côtés représentent l’Église de la terre

carré : 4 points cardinaux;

quadrilobe : 4 éléments;

2 ogives représentent la création, l’homme et la femme, le chapiteau qui les réunit est orné de feuilles de lierre (symbole de la fidélité et du cheminement vers le ciel)

12 petites ogives du sous-bassement représentent l’Humanité.

– la face avant représente le ciel (3 grands arcs et 2 trilobés : omniprésence de Dieu)

les 4 chapiteaux pour les 4 évangélistes piliers de l’Église.
les 2 cercles symbolisent l’éternité et la nouvelle Terre.

Le sous-bassement présente encore 12 arcs pour les 12 portes de la Jérusalem Céleste où patientent les âmes du purgatoire avant d’entrer dans le Paradis qui leur est promis.

Le baldaquin central symbolise le triomphe des élus. Son plan ovale symbolise la naissance au ciel, il abrite le reliquaire. Il est composé d’une voûte de 6 arcs portés par 7 culs-de-lampe qui donnent sur une couronne. Les culs-de-lampe symbolisent les 7 sacrements (nourriture spirituelle de tout chrétien pour parvenir à la sainteté). Ils sont ornés de feuilles de chêne (symbole de la force et de la vie).

Les vitraux des 2 anges en vis à vis surlignent la gloire de Dieu et l’espérance de pouvoir un jour le voir face à face.

On peut remarquer enfin, les 7 ogives principales pour marquer la totalité de la création.

En conclusion, l’Église militante est présente par la réalisation et l’existence même de cet autel de pierre et de verre, de son message porté par l’Esprit Saint (la lumière), l’Église souffrante est aussi présente par la passion du Christ, et l’Église triomphante par le baldaquin et les anges.

 

Sur la paroisse de Bourg se trouve aussi la crypte de la Libarde:

Cette crypte, l’une des quatre demeurant en Gironde, fut classée Monument Historique en 1846.

Elle comporte une nef centrale flanquée de deux collatéraux également voûtés en berceau qui s’ouvre sur une abside coiffée d’une voûte en cul-de-four.

Elle faisait partie de l’église Saint Saturnin de La Libarde dont l’ancienneté remonte au moins au XIe siècle. Avec une longueur totale avoisinant les 31m, sa nef d’environ 11m de large et son chœur surmontant la crypte, l’édifice offrait une ampleur peu habituelle pour une simple église paroissiale. On accédait à la crypte par les deux passages latéraux, aujourd’hui partiellement bouchés, tandis qu’un escalier situé à l’emplacement actuel de la porte conduisait au sanctuaire supérieur qui abritait trois autels.

A la suite d’un violent incendie, l’église initialement charpentée fut modifiée, probablement au début du XIIe siècle, pour recevoir une voûte en pierre. On entreprit de renforcer les maçonneries et de dresser dans la nef six piliers ainsi que, adossées à la façade de la crypte, les deux piles à colonnes engagées qui vinrent condamner les ouvertures des collatéraux. Cela amena à redistribuer les accès à la crypte et au chœur supérieur. Peut-être par manque de moyens, seuls le chevet et la première travée orientale furent finalement voûtés.

 

L’abside de la crypte, peut également être datée du XIIe siècle : les deux piliers est de l’avant-chœur furent mutilés pour leur accoler les demi-colonnes supportant l’arc triomphal, et les décors de celles-ci, plus vigoureux, témoignent d’influences artistiques différentes.
L’intérieur de l’église était orné de fresques, effacées en 1669. En partie détruite par la foudre en 1756, la façade fut reculée d’une travée et le portail, ouvrant sur le cimetière, aménagé dans le mur nord. Dans un état de délabrement avancé, l’église fut pratiquement rasée peu après 1837 et ses pierres servirent à paver les routes.
En 2011, l’installation d’un drainage à la périphérie de la crypte a révélé la présence d’une nécropole datant du Haut Moyen Age. Certains des sarcophages monolithes trapézoïdaux étaient engagés par une extrémité dans les fondations de l’abside. Une sépulture, creusée à même la roche, s’étendait loin sous la construction et seule la partie inférieure du squelette, en deçà des genoux, était visible. Une tranchée effectuée à travers le cimetière a mis au jour deux autres rangées de sarcophages de la même période et, reposant sur le couvercle de l’un deux, les vestiges d’un coffre de type roman. Les remblais sus-jacents témoignaient d’inhumations en « pleine terre » et du dépôt de cercueils en bois pouvant remonter au XVIe siècle.
En 2013, la restauration de l’intérieur de la crypte a dévoilé l’existence d’un creusement – peut-être une autre sépulture rupestre – dans l’axe longitudinal de l’avant-chœur ainsi que d’une fosse renfermant les restes de plusieurs enfants et adultes à l’entrée de l’abside. Ces inhumations ont pu être datées de la première

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